Pour relancer Air Madagascar sur la piste, les recruteurs ont choisi un Canadien. La question maintenant est de savoir si avec ce nouveau directeur général dans le cockpit, la compagnie va pouvoir à nouveau prendre son envol: décoller, et se maintenir le plus longtemps à la bonne altitude.
À la différence d'un aéronef, pourtant, une compagnie aérienne a besoin de plus qu'un pilote étranger, fût-il assisté d'un adjoint « local », pour pouvoir décoller, puis voler, et enfin s'assurer que l'on est arrivé à bon port. Prévoyant, le nouveau DG tend déjà la main. « J'anticipe une collaboration collégiale avec tout le personnel d'Air Madagascar, car le succès n'est possible qu'avec la participation de tous », avait-il déclaré dès sa prise de fonction. Et pour faire face à ceux qui seraient tentés de faire de la résistance aux changements et qui acceptent à peine de changer eux-mêmes, Gilles Filiatreault a prévenu : « pour avoir une nouvelle altitude, il faut une nouvelle attitude ».
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