La proposition d'un nouveau calendrier électoral par les forces vives centrafricaines se présente comme une éclaircie dans un paysage politique perturbé, ces dernières semaines, par les récentes violences survenues à Bangui ainsi que l'enlèvement de la vice-présidente du parlement de transition et des casques bleus de l'Organisation des Nations unies (ONU).
Ces malheureux incidents ont davantage ébranlé la transition et dévoilé le rôle nuisible des principaux groupes armés, les anti-balaka et les ex-séléka, dans la fragilisation de ce processus. A telle enseigne que, dans une déclaration commune adoptée le 20 octobre dernier, les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont déclarés prêts à ajouter des noms à la liste des personnes ou entités sanctionnées pour des violences commises en Centrafrique. Tout en réaffirmant l'importance cruciale et l'urgence de tenir un référendum constitutionnel et les premiers tours de l'élection présidentielle et des législatives avant la fin de l'année 2015.
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