Afrique: Le FMI prévoit un ralentissement des perspectives de croissance pour l'Afrique subsaharienne et en appelle à des politiques économiques adaptées au nouvel environnement

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L'activité économique de l'Afrique subsaharienne a nettement ralenti, même si la croissance y demeure plus vigoureuse que dans bien d'autres régions, avec un taux de croissance attendu de 3,75 % en 2015 puis de 4,25 % en 2016, a déclaré aujourd'hui le Fonds monétaire international (FMI). Dans l'édition d'octobre 2015 du rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l'Afrique subsaharienne, intitulé Faire face un environnement qui se dégrade, le FMI attribue le ralentissement de l'activité à la conjonction d'une forte baisse des cours des produits de base et de conditions financières moins favorables.

«Ce tableau globalement sombre masque des disparités importantes à l'intérieur de la région», a déclaré Antoinette Sayeh, Directrice du Département Afrique du FMI. «Dans la plupart des pays à faible revenu, la croissance économique se maintient grâce à la poursuite des investissements d'infrastructure et à la vitalité de la consommation privée. Mais même au sein de ce groupe, certains pays pâtissent de la chute des cours des principaux produits de base qu'ils exportent, même si la baisse des cours du pétrole allège leur facture d'importations énergétiques. Les pays exportateurs de pétrole de la région, dont le Nigéria et l'Angola, sont encore plus durement touchés, car la baisse des recettes d'exportation et la sévérité des ajustements budgétaires qui s'ensuivent pèsent sur l'activité. Plusieurs pays à revenu intermédiaire, dont l'Afrique du Sud, le Ghana et la Zambie, se heurtent aussi à une situation défavorable, notamment la faiblesse des cours des produits de base, le durcissement des conditions financières et des pénuries d'électricité. En outre, plusieurs pays de la région doivent affronter cette situation avec des amortisseurs extérieurs et budgétaires plus restreints qu'au début de la crise financière mondiale».

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