Des dizaines de femmes de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d'opposition en Guinée, ont manifesté vendredi 31 octobre devant les ministères de la Justice et celui des Droits de l'homme et des libertés publiques pour exiger la libération de plus de soixante des leurs, détenus depuis mi-septembre et à l'approche du scrutin présidentiel du 11 octobre dernier. Ces responsables, militants et sympathisants de l'UDFG ont été arrêtés lors d'échauffourées entre eux et les militants du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti présidentiel qui eux n'ont pas été inquiétés.
« Nous sommes venus ici chez le ministre des Droits de l'homme, pour qu'on puisse libérer nos enfants, nos frères, nos maris. Ils ont été arrêtés avant les élections. C'est les gens du RPG qui ont fait la pagaille et ils n'ont arrêté aucun membre du RPG. Ce n'est pas juste, c'est injuste. »
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