Parmi les artisans de l'action diplomatique ayant conduit à la résolution des Nations Unies sur la rétrocession des îles éparses à Madagascar, le professeur Raymond Ranjeva, ancien vice-président de la Cour internationale de justice (CIJ), donne son point de vue sur le dossier dans l'émission « Salangalanga » diffusée sur la RTA, hier. Le magistrat international affirme qu'ici, une diplomatie secrète n'est pas la solution et qu'il est nécessaire d'impliquer la population. Un pays ne sort jamais gagnant d'une bataille diplomatique sans l'appui de sa population, soutient-il. Extraits.
- Le sujet des îles éparses fait actuellement grand débat. Vous avez été parmi les techniciens à engager la demande de rétrocession des îles éparses dans les années 70. Il y a eu la rédaction d'une note verbale de 1973 et la résolution de 1979. Cette résolution veut-elle réellement dire que ces îles appartiennent à Madagascar ?
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