Camerounais et Tchadiens travaillent dans le cadre du comité transfrontalier du sous-bassin Chari-Logone pour limiter les effets du changement climatique.
Ce n'est plus un secret pour personne, le bassin du Lac Tchad a connu une chute drastique de sa superficie. En quelques décennies, l'espace actif est passé de de 25000 km2 à 8000 km2 à nos jours. Les rapports des missions effectuées par les experts, sur le terrain dans le cadre de l'information et la sensibilisation de toutes les parties prenantes autour de la gestion des ressources naturelles dans le bassin du Lac-Tchad ont permis d'identifier plusieurs problèmes liés à l'eau. Il s'agit entre autres de la variabilité du régime hydraulique, de la disponibilité de l'eau, de la pollution de l'eau par les activités des compagnies pétrolières et les usines implantées dans les villes de Sarh, Moundou et N'Djamena au Tchad, du dépôt des sédiments et de l'érosion provoquant la destruction des berges conduisant à une perte énorme de l'eau. D'après le constat fait par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les causes profondes de ces problèmes sont : l'absence du concept de développement durable dans les programmes politiques des Etats-membres, le faible niveau d'éducation et de sensibilisation sur les questions environnementales, la pression démographique et le manque de concertation entre les acteurs.
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