Quand, il y'a juste trois années, le président Macky Sall lançait le programme d'autosuffisance en riz, certains était circonspects. Aujourd'hui, les résultats constatés sur le terrain, ainsi que les derniers chiffres de la présente campagne agricole, laissent augurer que le chef de l'Etat avait bien raison de choisir cette orientation de politique agricole visant l'autosuffisance alimentaire. Le Mali, voisin immédiat du Sénégal y étant parvenu, notre pays est donc sur la bonne voie, grâce à cette volonté politique affirmée.
Pour un pays pauvre devant faire face à des urgences multiples, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation, dépenser, chaque année, près de 200 milliards rien que pour l'importation de riz, est une hérésie. Notre « thiébou dieune » (riz au poisson) national est vraiment cher payé. Trop chèrement payé même, alors que, autre incongruité, notre pays est traversé par plusieurs fleuves, avec les barrages de Manantali et de Diama, dont on espérait qu'ils allaient permettre une bonne maîtrise de l'eau.
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