Face à la presse ce jeudi 26 novembre 2015, le ministre délégué à la Sécurité, Alain Jean Claude Zagré, a répondu à des questions d'actualité. Le ministre, sans ambages a fait le point sur l'attaque de la gendarmerie de Samorogouan dans la province du Kénédougou, à la frontalière Burkina-Mali , et de ce qu'il pense de la bande audio qui circule actuellement sur Internet et les réseaux sociaux et qui serait une conversation téléphonique entre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, et Djibril Bassolé, ex chef de la diplomatie burkinabè inculpé dans l'affaire du putsch manqué de l'Ex-RSP du 16 septembre.
Réagissant au premier point, le ministre Zagré a laissé entendre qu'à ce jour, 13 personnes ont été interpellées dans l'affaire de l'attaque de la gendarmerie qui avait causé la mort de trois gendarmes dans les premières heures du vendredi 9 octobre 2015. « L'enquête suit son cours et cette affaire n'est pas terminée même si, dans l'immédiat en termes de réaction, il a fallu renforcer le dispositif sécuritaire. Ceci n'est pas terminé car nous continuons les ratissages car nous recherchons un certain nombre de choses. Nous échangeons avec la partie malienne, la France et la Côte d'Ivoire les différentes informations que nous avons pour que nous les croisions afin de remonter toute la filière de tous ceux qui ont participé à l'attaque », a-t-il indiqué.
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