Le soleil s'est réveillé il y a une heure à peine. Au niveau des yeux, les stores sont toujours à moitié baissés, quelques crottes d'yeux encore bien encastrées. C'est que, voyez-vous, pour prendre un motard de la police en filature, il faut se lever aux aurores. Pour le démarrage en trombe, c'est raté.
Direction Port-Louis, la capitale des policiers à moto. À Pailles, on en aperçoit un sur la route. On est chaud pour une course-poursuite. Douche froide. Après deux minutes d'hésitation, le deux-roues, son occupant et sa sirène éteinte mais gigotante slaloment entre les véhicules, condamnés à faire du surplace, coincés dans le trafic. En un battement de cils, Ghost Rider, lui, s'envole vers d'autres cieux.
...
Contenu de l'abonnement AllAfrica
Vous devez être abonné à allAfrica.com pour avoir un accès complet à certains contenus.
Vous avez sélectionné un article dans les archives d'AllAfrica, qui nécessite un abonnement. Vous pouvez vous abonner en visitant notre page d'abonnement. Ou pour plus d'informations sur la façon de devenir un abonné, vous pouvez lire notre présentation dans la rubrique abonnements et contributions.
Pour plus d'informations sur nos services d'abonnement premium:
Vous pouvez également accéder librement - sans abonnement - à des centaines d'articles sur l'Afrique et à des milliers d'articles récents à partir de notre page d'accueil »
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous pour avoir un accès complet à l'article