Antananarivo, 1er décembre: Les mots VIH et SIDA font peur à Madagascar. Depuis la crise de 2009 jusqu'à présent, la sensibilisation en vue de lutter contre cette pandémie s'est atténuée : moins de communication à la télévision, moins de communiqués sur les ondes radiophoniques et moins de conscientisation à propos du dépistage volontaire. C'est l"Église catholique qui tire la sonnette d'alarme face aux 5% de personnes vulnérables vivant avec le virus. Le point à l'occasion de la Journée mondiale contre le VIH/SIDA.
«Ce pourcentage est relativement élevé si l'on tient compte des 14.8% d'homosexuels, 7% des utilisateurs de drogues injectables et 13% de travailleuses de sexe qui sont séroposities. De plus, parmi les personnes à risque qui peuvent contracter l'infection, il y a aussi les jeunes âgés entre 15 et 24 ans, les détenus, ainsi que ceux qui exploitent les individus considérés comme vulnérables tels que ceux ayant plusieurs partenaires sexuels », explique le Dr Zoé Randriana, responsable de l'Information-éducation-communication (IEC) de l'action pastorale de la santé et de la famille du Centre social Arrupe, situé dans l'enceinte de l'Église catholique et apostolique romaine de Faravaohitra, ville d'Antananarivo.
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