Tous les médecins du monde sont au chevet du Burundi alors que sa situation s'enlise : ainsi après l'ONU dont la Commission des droits de l'homme a décidé d'y envoyer une mission d'enquête sur les derniers massacres, l'UA, à travers son Conseil de paix et de sécurité (CPS), réuni vendredi 18 décembre à Addis-Abeba, a annoncé dans un communiqué sa décision de : «... autoriser le déploiement d'une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu) pour une période initiale de six mois, renouvelable.»
Elle a aussi enjoint à Bujumbura de confirmer «dans les 96 heures suivant l'adoption de ce communiqué qu'il «accepte le déploiement de la Maprobu et de coopérer» avec elle ; cela parce que cette organisation veut éviter à tout prix la commission d'un nouveau génocide sur le continent de son ressort, chose on ne peut plus louable.
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