Afrique du Sud: Faut-il réguler les applis de télécommunications?

En Afrique du Sud, plus de 10 millions de personnes utilisent l'application mobile WhatsApp. Ce succès, qui s'appuie sur un solide réseau de consommateurs, n'est pas du goût des opérateurs téléphoniques traditionnels, Vodacom et MTN, qui estiment que WhatsApp (Facebook), tout comme Skype (Microsoft) ou autre « service de contournement », exercent une concurrence déloyale, et devraient être régulés.

Les services alternatifs proposés par Skype ou WhatsApp permettent de passer des coups de téléphone ou d'envoyer des messages via Internet. S'ils bénéficient en partie aux opérateurs traditionnels en Afrique (en faisant augmenter les achats de données), ces derniers perdent au passage beaucoup de leur véritable source de profit : les appels et les SMS. Les revenus des opérateurs sur les services de messagerie ont ainsi décliné de 20 à 30 % au Ghana, en Ouganda et en Afrique du Sud. Le ministère sud-africain des Télécommunications doit se pencher sur le sujet en vue d'une éventuelle loi.

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