Le face-à-face entre les différentes tendances politiques à Ambohitsorohitra, tant redouté par les forces de l'ordre et les responsables étatiques, n'a pas eu lieu. Contrairement à ce qui a été craint, les dépôts de gerbes sur la stèle des victimes du drame du 7 février, devant le palais présidentiel à Ambohitsorohitra, s'est déroulé dans le calme et dignement. Samedi, Robert Randriamanjarisoa, préfet de police d'Antananarivo, avec notamment le général Florens Rakotomahanina, commandant de l'État major mixte opérationnel de la région Analamanga (EMMO-REG) à ses côtés, a annoncé les mesures qu'ils avaient prises pour éviter d'éventuels heurts.
« Aucune autorisation de manifestation n'a été donnée par la préfecture, car en raison du palais présidentiel et des institutions financières stratégiques qui s'y trouvent, Ambohitsorohitra est une zone rouge, donc interdite à toute manifestation ou attroupement. Pour le 7 février, il y aura, néanmoins, une mesure exceptionnelle. Ceux qui le souhaitent peuvent déposer des gerbes de fleurs, mais sans plus, il n'y aura ni prise de parole, ni manifestation », a déclaré le préfet de police.
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