Les interventions pour venir en aide aux populations victimes de la sécheresse dans le Grand Sud qui manquent, mais plutôt une bonne coordination des activités. Les intervenants doivent faire en sorte que le kere ne devienne pas un enjeu politique.
Par définition, «la sécheresse est l'état normal ou passager du sol et/ou d'un environnement, correspondant à un manque d'eau, sur une période significativement longue pour qu'elle ait des impacts sur la flore naturelle ou cultivée, la faune sauvage ou les animaux d'élevage, ainsi que sur la vie des être humains qui y vivent... ». Et c'est vraiment le cas dans le Grand Sud de Madagascar à l'heure actuelle, particulièrement dans les régions Androy et Anosy. A cause du manque d'eau et de l'existence d'un vent dévastateur, le sol est aride, au point de devenir stérile. Du coup, les communautés locales, notamment les Antandroy, les Mahafaly et les Bara, malgré leur courage et leur réputation de grands producteurs agricoles, ont vraiment une grande difficulté à développer leurs activités agricoles. Pire, ils luttent pour leur propre survie, faute de nourritures au quotidien. Or, ce problème ne date pas d'hier, mais d'il y a des années. Et le kere a déjà fait des victimes même si officiellement, les autorités n'en ont enregistré qu'une seule.
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