Afrique: Echos du Panel de AllAfrica Global Media le 08 Mars 2016 à Dakar

Lancement campagne régionale sur les droits de la femme en Afrique de l'Ouest, le 04 Mai 2016 à Dakar
18 Mars 2016

Ils ou elles ont été nombreux (ses) à marquer de leur présence au panel de haut niveau sur  « Parvenir à l'Egalité des Sexes et Autonomiser toutes les Femmes et les Filles en Afrique » que  le Groupe AllAfrica Global Media a organisé, le 08 Mars 2016 à Dakar. Cette fête en faveur des femmes a été marquée de messages et déclarations forts aux allures d'engagement renforçant le plaidoyer pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

Pr Ndioro Ndiaye, Coordonatrice du réseau francophone pour l'égalité femme-homme : « Dans la région francophone, il y a énormément de travail à faire en matière d'égalité homme-femme »

« Le plaidoyer mené au niveau du réseau francophone peut changer la donne dans la jurisprudence au niveau national, avec les textes de lois qui gouvernent l'égalité femme-homme dans les différents pays. La même démarche est faite au niveau régional et international avec des programmes mis en œuvre par les associations membres de la société civile. Il faut aussi agir dans les instances de reddition des comptes pour que la question égalité homme-femme soit prise en compte dans les budgets.

Il est impératif pour nous que les gouvernements et la société civile travaillent ensemble. Depuis quelques temps, ils se donnent la main et le réseau francophone pour l'égalité femme-homme travaille pour le renforcement de ce partenariat.

Dans un pays, comme le Maroc, par exemple, le débat sur la parité au niveau du champ politique comme dans les domaines administratifs et techniques, se pose actuellement. Ce phénomène se voit même dans des pays développés comme le Canada qui occupe la 150ème place en termes d'égalité homme-femme. Il est même devancé dans ce domaine par le Sénégal. Ces mêmes inégalités sont observées dans l'administration centrale, la politique, la famille, l'accès des jeunes filles à l'école des pays de l'Europe de l'Est. Ce qui montre qu'à travers la région francophone, il y a énormément de travail à faire.

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Il faut souligner aussi que les femmes migrantes irrégulières sont plus tributaires de la traite des êtres humains. Elles subissent des mauvais traitements soit sexuels ou sexistes. Elles ont énormément de problèmes à vivre leur statut de femme dans les pays d'accueil parce qu'elles sont exposées aux passeurs et autres prédateurs.

Les femmes africaines méritent qu'on les informe car elles s'organisent pour sortir de la précarité. Elles doivent être imprégnées des droits et devoirs quand elles aimeraient aller travailler à l'étranger ».

Mme Marième Thiam Touré, Chef de Section Sciences Humaines et Sociales de l'UNESCO : « Il faut enlever de la mentalité des hommes et des femmes ce qui va à l'encontre de l'égalité des sexes »

« Un diagnostic analytique de la situation des femmes montre que les questions d'inégalité sont fondamentalement inscrites dans la capacité des femmes et des hommes à fabriquer les garçons et les filles qui répondent à ce qu'ils veulent faire de leur société.

Si les questions d'inégalité sont fondamentalement culturelles, les personnes qui sont formées pour parler aux femmes et aux hommes, la presse et les médias, doivent jouer un rôle extrêmement important. Quand des murs sont érigés dans les têtes des femmes et des hommes, il devient très difficile de les faire tomber parce que nous n'avons plus besoin de haches et piques mais de connaissances.

Les femmes qui se cotisent pour envoyer leurs enfants rejoindre l'Europe à travers les pirogues de fortunes ne peuvent pas être comprises si on est dans une logique strictement économique.

Le slogan HeForShe  de ONUFEM est un élément fondamental si nous voulons transformer la société. Dans une société patriarcale il faut enlever de la mentalité des hommes et des femmes ce qui va à l'encontre de l'égalité des sexes ».

Dr Laylee Moshri, représentante résidente de l'UNICEF au Sénégal : « Le mariage des filles est un délit et porte atteinte à leur droit à l'éducation et à leur autonomisation »

« Cette année marque la première année de mise en œuvre du nouvel agenda 2030 pour le développement durable dans lequel l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles occupent une place importante.

Selon le Programme de Développement Durable à l'horizon 2030 où il y a des forts engagements pour mettre fin à toute forme de discrimination faite aux femmes et aux filles : réaliser l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles apportera une contribution capitale à la réalisation de l'ensemble des objectifs et des cibles. La pleine réalisation du potentiel humain et du développement durable ne sera pas possible tant que la moitié de l'humanité continuera de se voir refuser la plénitude de ses droits humains et de ses chances.

A l'UNICEF, la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles est au cœur de notre mandat.

Les pratiques néfastes envers les filles mettent en danger leurs droits atteignant leur autonomisation. Elles sont pour nous un volet extrêmement important.

D'après les estimations, 15 mille filles risques d'être victimes d'excision d'ici 2020.

Le mariage d'enfant peut être perçu comme un frein au développement des pays car il porte atteinte à la santé des filles notamment leur santé reproductif. Et le mariage des filles est un délit qui entrave leur droit à l'éducation et à leur autonomisation.

Le mariage d'enfant entraine la violence basée sur le genre car les filles mariées à un âge précoce n'ont pas le pouvoir de décision et font souvent l'objet de violence domestique.

Le mariage d'enfant porte atteinte à la réalisation des Objectifs de Développement Durable notamment l'objectif 5 qui vise l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et les filles à travers la discrimination à l'égard des femmes et des filles et leur élimination dans la vie publique et privé.

Outre la violation de ces principes fondamentaux, le mariage des enfants et les grossesses précoces violent le droit de la fille à l'éducation. Ces phénomènes ont de multiples conséquences néfastes pour le développement et le bien-être des filles elles-mêmes, avec des problèmes de santé en matière de reproduction, les décès maternels assez élevés, un niveau d'éducation très bas des filles… »

Oulimata Sarr, Conseillère régionale sur les questions d'autonomisation économique des femmes au bureau régionale d'ONUFEM : « Il ne faut pas voir les femmes comme une couche vulnérable mais comme une solution  »

« La campagne HeForShe a été un changement de paradigme puis pendant très longtemps UNIFEM devenu ONUFEM se focalisait essentiellement dans un plaidoyer pour les femmes. A travers cette campagne, l'ONUFEM s'est dit qu'il nous faut des hommes avec les femmes pour qu'on atteigne les objectifs 50-50 sur l'égalité des sexes.

Nous sommes convaincus que le développement de notre continent ne se fera pas sans les femmes. Nous ne pouvons pas prétendre à une certaine émergence en excluant les femmes. Pour cela, il nous faut une approche holistique qui inclut plusieurs pans importants. La participation politique est fondamentale comme c'est le cas au Sénégal où une loi a permis d'avoir la parité homme-femme à l'Assemblée Nationale.

Le développement et l'égalité des sexes ont besoin de beaucoup de choses dont le changement de politiques gouvernementales, l'accès au financement, des infrastructures de base dont l'électricité, les routes, renforcement de capacité…

L'autonomisation des femmes est une pyramide à plusieurs niveaux dont le premier est le leadership féminin dans les sphères économiques : femmes aux conseils d'administration, femmes directrices d'entreprise…pour participer aux prises de décisions. Le leadership féminin n'est pas justement politique mais aussi économique.

A cela s'ajoutent  les femmes entrepreneurs. Il s'agit de créer un écosystème de Pme autour des compagnies d'encrage. En plus de cela, il y a le secteur public. C'est à l'exemple d'un pays comme le Kenya qui consacre 30% de sa dépense publique à l'entreprenariat féminin. Ce qui montre l'existence d'instruments d'autonomisation économique qui sont puissants et qui demandent que nos gouvernements s'engagent dans cette voie afin qu'on puisse atteindre les objectifs de l'agenda de 2030 et atteindre nos objectifs de développement durable.

Les femmes constituent le troisième marché émergent car des statistiques montrent qu'il y a plus de femmes que de Chinois dans le monde. Certaines compagnies qui l'ont d'ailleurs compris ont décidé d'élaborer des stratégies et des politiques d'accès au marché pour les cibler. Par exemple, au Nigéria des banques et assurances ont créé des produits essentiellement féminins.

Pour atteindre les objectifs d'une planète égalitaire 50-50 il nous faut des partenariats avec tous les acteurs  à savoir gouvernement, société civile, secteur privé, bailleurs multilatéraux… Il faut aller au-delà de la rhétorique consistant à essayer de voir comment aider les femmes à produire plus. Pendant très longtemps, il nous a manqué un gap qui est l'accès au marché. Il faut voir si les femmes tirent profit de certaines initiatives comme l'AGOA où il y a quelques 6 mille produits qui peuvent accéder au marché américain sans taxe.

Il ne faut pas voir les femmes comme une couche vulnérable mais comme une solution ».

Mme Marième Dème directrice de WaterAid Internationale : « Il faut voir les femmes comme porteuses de changement »

« La première rupture à opérer dans la lecture des ODD c'est de les regarder comme des objectifs interdépendants. Dans ce contexte, il faut percevoir les femmes comme porteuses de changement. On parle d'égalité de sexe, d'autonomisation mais on doit plus parler de sortir le potentiel et la force des femmes.

On ne pourra pas faire une planète sécurisée, une planète durable, un monde développé, juste et de paix sans que les femmes ne soient vues comme porteuses de changement. Dans ce cas, il faut que les acteurs sortent des démarches projets parce qu'un projet a une durée de vie. Il faut que nous soyons dans des interventions de changement : changement de comportement, changement de politique, changement d'attitude, changement de modèle économique, changement de modèle d'éducation...

Que ça soit dans le secteur de la santé, de l'éducation, du pouvoir économique des femmes, si on ne règle pas la question de l'accès des ressources en eau pour la consommation mais aussi pour la production et qu'on n'a pas ces services dans les structures de santé ce sera difficile. Au Libéria, par exemple, il est extraordinaire de voir des centres de santé sans eaux ni de toilettes.

C'est bien d'avoir une volonté politique mais les textes demeurent des textes tant que les citoyens n'en font pas des outils de changement. Il faut voir comment amener les hommes et les femmes de notre continent à connaître leur responsabilité, les engagements qui sont pris par les gouvernements et les amener à les respecter.

C'est maintenant qu'il faut commencer et avec l'agenda des ODD, on a un contexte fantastique de changer le monde en bien. Cela nécessite de revoir les façons de faire y compris celles de nos propres organisations. Il faut aller au-delà de la compartimentalisation et voir l'inter-sectorialité des besoins des femmes et des filles en termes d'accès aux infrastructures sociaux de base, de décision politique, d'espaces sociales et de pouvoir économique ».

Mariama Ba SY, Directrice Régionale d'Allafrica Global Media: ''La journée du 8 mars doit aller au-delà du folklore et s'intéresser aux conditions des femmes''

« La gent féminine doit saisir l'occasion de la célébration de cette journée pour discuter de son avenir et son autonomisation », dit-t-elle.

Selon la directrice régionale de Allafrica Global Media, Madame  Mariama Ba Sy, le prix Allafrica Leadership Féminin marque le début d`une nouvelle ère entre le groupe et les femmes africaines leaders dans leurs domaines respectifs. Elle ajoute aussi que le groupe AllAfrica Global Media  compte accompagner les filles et les  femmes  dans la voie irréversible de l` autonomisation économique.  Par ailleurs, elle annonce  de grandes innovations pour l`édition 2017.

Tamela Hultman, Directrice Exécutive de AllAfrica Global Media : « Les lauréates d'aujourd'hui reflètent la diversité de la femme africaine »

« Ce panel colle avec l'engagement du Groupe AllAfrica Global Media en tant que leader dans son domaine et qui rappelle le caractère indépendant garant de son esprit de liberté et d'équilibre dans le plaidoyer qu'il mène en faveur des populations africaines.

Après 16 ans d'existence, AllAfrica est le seul groupe de presse présent sur tout l'étendu du continent. Il a travaillé à rendre accessible l'information sur l'Afrique et s'est adapté à l'évolution du temps en introduisant des moyens optimisés comme le mobile, les réseaux sociaux…

Le leadership est renforcé par le partenariat noué avec plus d'une centaine d'organisations africaines ainsi que des organisations internationales, des entreprises, des publications, des organisations engagées pour la bonne cause des femmes…

Plus de la moitié des visiteurs de AllAfrica vit en Afrique et la plupart d'entre eux se connectent à allafrica.com via un téléphone mobile ou une tablette.

S'il est vrai que les responsables politiques et les décideurs comptent sur Allafrica, il en est de même pour les peuples qui sont en train de changer le continent et de construire un avenir meilleur.

La Fondation des Nations Unies a commandité une étude qui reconnait AllAfrica comme organisation de presse la plus influente sur les questions relatives au développement durable. Parmi les sources d'informations générales, AllAfrica occupe la quatrième place après Facebook, Tweeter et Instagram.

Les lauréates d'aujourd'hui reflètent la diversité de la femme africaine ».

Amadou Mahtar Ba, Co-fondateur de AllAfrica Global Media : « Nos sociétés peuvent faire beaucoup mieux dans le domaine de l'égalité »

« Comme disait Mahatma Gandhi : « La vérité ne nuit pas une cause juste ». La vérité c'est que nos sociétés peuvent faire beaucoup mieux dans le domaine de l'égalité des sexes parce que non seulement c'est un impératif moral mais également un impératif économique. On a un grand manque à gagner en accordant pas aux femmes leur rôle d'actrice qu'elles doivent avoir dans nos sociétés.

Une des clés du succès c'est comment faire de sorte qu'on s'assure qu'il y une reddition des comptes au niveau public comme privé de même que les organisations de la société civile. Dans ce domaine les médias ont un rôle à jouer en s'assurant que les engagements pris et les résolutions signées ont été respectés. Avec le système des Nations Unies on peut trouver des moyens pour former les journalistes pour leur permettre de mieux jouer ce rôle ».

Florence Cissé, Spécialiste en communication du bureau régional de Plan International : « Il faut faciliter la tâche aux médias qui sont partenaires dans le plaidoyer »

« Il faut faciliter la tâche aux médias qui sont partenaires des acteurs dans le plaidoyer mené. La question de l'égalité des sexes est très mal comprise car beaucoup pensent que c'est ôter les hommes pour mettre des femmes. Il faut mener des études et faire ressortir la valeur ajoutée des femmes pour mieux expliquer aux hommes ce qui serait possible de faire si on donnait plus de chance aux femmes. Il faut essayer de sortir de ce carcan compétition ».

La représentante du ministre de l'élevage et des productions animales : « Nous voulons du concret pour parvenir à l'égalité des sexes »

« Objectif ne peut être plus SMART en abordant la question de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Nous voulons du concret pour parvenir à l'égalité des sexes. Elles sont combien de filles à abandonner les études faute d'infrastructures, de familles hôtes.

HeForShe, ok ! Mais à la base, 2030 c'est pour bientôt, donc il est nécessaire de savoir sur quel indicateur allons-nous nous appuyer pour évaluer ? Les engagements sont là et il faut considérer davantage les femmes comme des actrices et pas toujours des cibles et des bénéficiaires. Elles sont immergées de compétence mais il faut les accompagner. Des efforts sont faits par les Etats mais il va falloir les concrétiser ».

Hawa Ba d'OSIWA : « C'est amener nos médias à s'inscrire dans cette dynamique de AllAfrica qui est un grand défi »

« En tant que représentant de la Fondation OSIWA je suis très rassurée. Après avoir écouté les panélistes, on a l'impression que c'est la fondation OSIWA qui parle. Ce qui montre qu'on est dans la bonne option parce que tout ce sur quoi nous intervenons consiste au contrôle citoyen, conjuguer les efforts entre politiques, société civile, partenaires techniques et financiers… Je réaffirme la disponibilité  des partenariats stratégiques, comme on l'a commencé avec ONUFEM, sur ces questions de renforcement du pouvoir économique des femmes d'une manière générale.

AllAfrica n'est pas simplement un médium ni seulement un vecteur d'information mais aussi un instrument de plaidoyer, de production de connaissance qui est panafricain par essence. Il a une action de démarche de développement mais aussi d'impulsion de changement positif en Afrique et c'est important. C'est amener nos médias à s'inscrire dans cette dynamique qui est un grand défi. Nous remarquons beaucoup de lacune surtout dans le traitement de l'information avec des propose tellement sexistes et dégradants pour les femmes. Je pense que toutes nos organisations vont s'inscrire dans la conjonction de nos efforts pour relever ces défis. Nous avons beaucoup de leviers dans nos sociétés sur lesquels nous appuyer pour relever ces défis et atteindre ces objectifs ».

Fatou Bintou Djibo, Représentant du PNUD au Sénégal : « Il faut encourager AllAfrica à continuer ce plaidoyer »

« Le 08 Mars, il y a beaucoup de cérémonies et d'événements mais j'ai choisi ce panel parce que j'ai préféré m'engagement dans ce débat pour pouvoir y contribuer. Les débats ont été très enrichissants. Nous avons écouté différents aspects qui peuvent contribuer à faire avancer la cause de la femme. Nous eûmes droit à une démarche pendant laquelle nous avons marché sur nos deux jambes que sont la femme et l'homme. Cette notion de 50-50 c'est l'équilibre. Avec cet esprit, nous pouvons construire un monde meilleur.

La cause de la femme est une cause juste. Ce n'est pas une faveur mais plutôt une obligation. Cette contribution féminine est un déterminant très important pour le développement. C'est un vecteur de changement et de transformation. Promouvoir la femme aujourd'hui est un impératif si on veut vivre dans un environnement encore radieux. C'est le lieu ici de féliciter AllAfrica pour son engagement sur la promotion de la femme ; en les applaudissant (salve d'applaudissement dans la salle…) et en les encourageant à continuer ce plaidoyer. Ce sont les médias qui peuvent nous aider à vraiment mieux relayer l'information.

Nous avons fait ce débat autour des ODD où la femme occupe une place très importante dans ces objectifs qui sont inter reliés. Il faut qu'on utilise le génie de la femme instruite de même que celle qui n'a pas été à l'école pour transformer notre planète. Nous avons parlé d'une révolution sociale et culturelle. Sur ce point, il faut dire qu'avec toute la volonté et tout l'engagement nous pouvons lever quelques contraintes qui vont nous permettre d'améliorer les conditions de la femme.

Avec les décideurs, il est important de mettre nos idées ensembles, mutualiser nos forces pour pouvoir accompagner ces femmes qui ne cherchent qu'un encadrement.

Les hommes présents dans ce panel sont nos alliées, nos ambassadeurs sur qui nous comptons pour relever ces défis ».

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