L'Afrique a les ressources pour reprendre en main son économie

24 Mars 2016
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African Media Agency (New York)
communiqué de presse

Pierre-Antoine Balu, Partner and Africa Advisor chez PWC, qui présentait les résultats d'une enquête d'opinion auprès des PDG Africains lors du panel « Diriger dans un monde en mutation », a souligné l'importance croissante des exigences des consommateurs africains.

Les CEO Africains sont les mieux placés pour connaitre et répondre à ces attentes. L'enquête révèle d'ailleurs qu'ils sont 87% à estimer que le succès de l'entreprise ne se mesure pas qu'à l'aune de ses profits.

Ils portent un intérêt croissant à la culture de l'entreprise, le management, la formation et l'impact sur la société civile.

Le constat est partagé par Richard Bielle, PDG de CFAO: « Il faut renverser la logique existante et partir du client pour inventer nos produits, ce que nous avons fait avec notre vaste étude sur les classes moyennes et leurs attentes ».

« Pour réussir aujourd'hui, il faut veiller à bâtir une entreprise inclusive qui a un impact positif sur ses employés, sur la communauté et sur l'environnement » a complété Venkataramani Stritvatshsan directeur régional pour l'Afrique et le Moyen-Orient de Olam. Le consommateur africain a de fait une influence croissante sur les entreprises.

Slim Othmani PDG de NCA Rouiba a appelé à un « leadership de changement » par une meilleure communication et un management participatif, afin d'améliorer la gouvernance dans l'entreprise: « C'est un aspect fondamental en temps de crise pour restaurer la confiance entre le top management et les collaborateurs africains ». Ces derniers ont ainsi la possibilité de gagner en autonomie et en souveraineté.

« On observe un affranchissement des entrepreneurs du continent pour exprimer leur singularité, afin de traduire en offre consommateur les valeurs qui ont du sens à leurs yeux. » a expliqué Edouard Malbois, président et fondateur d'Enivrance, lors du panel « Marketing: Développer des marques africaines gagnantes. » Les entrepreneurs africains possèdent donc des atouts pour prospérer sur le continent.

Face à la diminution des IDE, le continent a les capitaux suffisants pour financer lui-même ses investissements, comme l'ont expliqué les intervenants du panel « Mobiliser le potentiel du capital africain.

« Nous avons le potentiel pour alimenter notre croissance nous-même » a affirmé le Dr Ngosi Okonio-Iweala, Senior Adviser chez Lazard, pour qui « il faut mettre en place des politiques macro économiques et des mécanismes qui inspirent la confiance afin de libérer ce potentiel ».

« En développant l'économie locale, vous développez une résilience » a ajouté Jingdong Hua, vice-président de la SFI. Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI Bank, a conclu en rappelant aux intervenants que « si nous n'avons pas confiance en nous même, nous ne pourrons pas faire confiance aux autres ».

Cette quatrième édition du AFRICA CEO FORUM qui se tenait pour la première fois sur le continent africain, a tenu toutes ses promesses, avec plus de 1400 participants venant de 63 pays, dont 43 pays africains.

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