Avec trois soldats décédés en deux jours au Nord-Mali, la force française Barkhane vient de payer un lourd tribut dans le processus de retour de la paix dans cette zone réputée l'une des plus dangereuses du pays. Même si les groupes islamistes armés qui écument la région semblent moins actifs, ceux-ci n'ont pas moins miné la zone. Ce sont justement ces engins meurtriers disséminés un peu partout qui ont fauché les soldats français.
Une situation qui montre bel et bien que la fin de la guerre n'est pas pour demain dans le septentrion malien. Ce d'autant plus que les groupes armés, non seulement ne veulent pas collaborer avec la force française chargée de pacifier la zone, mais continuent également de leur mettre des bâtons dans les roues. L'assassinat indirect de ces nouveaux suppliciés achève de convaincre que cette zone est loin d'être un périmètre sécurisé.
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