Pour apaiser les tensions et permettre la reprise du travail, la direction de la Société de transport en commun (Sotraco) se dit prête «à réviser à la baisse le degré de sanctions» infligées à 8 des travailleurs de la société considérés comme étant les meneurs d'un mouvement ayant entrainé la paralysie de la société, mais à la condition que le travail reprenne. Ce sont trois responsables de la société qui l'on dit ce vendredi 15 avril 2016 au cours d'une conférence de presse à Ouagadougou.
Face à la presse, Pascal Tenkodogo, le directeur général, a annoncé: «La direction générale, dans le souci de l'apaisement du climat social, s'est dit disposée à réviser à la baisse le degré de sanctions dans le cadre de négociations conduites par la direction régionale du travail et de la sécurité sociale». L'offre est cependant conditionnée à la reprise du travail.
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