Ca grouille de partout. Les agents pénitentiaires, les greffiers, les enseignants, les marchands de rue, les transporteurs, les syndicalistes, les îles éparses... Eh oui, mai reste fidèle à sa réputation de mois le plus chaud de l'année avec diverses manifestations qui s'organisent ici et là. Comme s'ils se sont donné le mot pour converger vers des revendications sans doute légitimes mais pas toujours justifiées.
Il faut dire que l'État ne peut que s'en prendre à lui-même pour ne pas avoir tenu ses promesses vieilles d'une année mais auxquelles il n'a donné aucune suite. Comme l'occasion fait le larron, les frustrés profitent d'une conjoncture politique défavorable au pouvoir pour revenir à la charge. À moins que ce soit les politiciens qui se greffent à ces mouvements pour atteindre leurs objectifs. Ce qui est souvent le cas.
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