Si le Syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF) se félicite des poursuites engagées dans le cadre du putsch manqué du 17 septembre 2015, il s'inquiète cependant de certains actes qui sont de nature à remettre en cause la validité des procédures. Il en est ainsi de la procédure suivie le 25 avril 2016 contre Me Mamadou Traoré, avocat du Barreau burkinabè déféré à la Maison d'arrêt et de correction de l'Armée le même jour. Le SYNAF, à travers les lignes qui suivent, pense que les procédures doivent se faire dans le strict respect des règles.
Le Syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF), au sujet du putsch de septembre 2015, a déclaré le 17 septembre 2015 qu'il : « le condamne avec la plus grande fermeté. Il appelle l'ensemble de ses militants à se joindre aux actions en cours en vue de restaurer sans condition l'ordre constitutionnel et l'Etat de droit. Il appelle l'ensemble des bonnes volontés à réunir et conserver toutes preuves de toutes infractions contre les biens et les personnes, exhorte les avocats à conseiller, en tant que de besoin, toutes mesures ou diligences pertinentes propres à faciliter la bonne administration de la justice. Il appelle enfin les autorités de poursuite des Juridictions nationales et internationales, en particulier Madame le Procureur de la Cour pénale internationale à s'intéresser au cas Burkinabè, théâtre de crimes-types contre l'humanité. »
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