«Les enfants marocains font encore l'objet de normes et de pratiques sociales préjudiciables et de formes de violences particulièrement extrêmes malgré les progrès importants réalisés par le Maroc durant les dernières décennies en matière de droits de l'enfant ». C'est ce qui ressort du projet d'avis sur « L'effectivité des droits de l'enfant au Maroc : responsabilité de tous », adopté avant-hier par le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
D'après ce document, les enfants qui représentent toujours plus du tiers de la population dont la moitié sont des filles et 10% ont moins de 5 ans, sont victimes d'exploitation dans la mendicité, la prostitution ou au travail. Certaines catégories d'enfants sont plus exposés que d'autres comme les enfants des rues, les enfants nés hors-mariage, trop fréquemment abandonnés à cause de la situation matrimoniale (célibat) de la mère, les enfants en contact avec la loi et placés dans les centres de protection de l'enfance, les enfants migrants et les mineurs marocains migrants, non accompagnés et qui se trouvent majoritairement en Europe.
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