"Rassemblement, héritage et modernité" ! C'est le nom de baptême du parti que les transfuges du Parti démocratique gabonais (PDG) viennent de porter sur les fonts baptismaux, à Libreville, au Gabon. C'était le 1er mai 2016, alors que le monde entier commémorait le 130e anniversaire de la fête des travailleurs. L'ancien député, fer de lance de la fronde, qui a été désigné président dudit parti, est revenu sur les raisons de cette démarche en ces termes.
"En 2009, nous avions cru faire le choix de porter notre pays vers de hautes valeurs (... ). Mais la pratique du pouvoir, mue par des logiques irrationnelles, s'est écartée petit à petit de cet idéal de rupture, de changement véritable", a-t-il déclaré devant un parterre d'opposants au chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba. En tout cas, pour tous ceux qui en doutaient, la rupture est désormais consommée. La preuve, si besoin en est encore, « Rassemblement, héritage et modernité » a désigné l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, comme candidat à la présidentielle du 28 août prochain.
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