Jusqu’à quand ce jeu du chat kinois et de la souris katangaise va-t-il durer ? Depuis plusieurs semaines en effet, les relations entre Moïse Katumbi, ci-devant gouverneur du Katanga, et le pouvoir congolais sont au plus mal. Dernier épisode en date de ce feuilleton politico-judiciaire, l’information selon laquelle le domicile du richissime homme d’affaires de Lubumbashi aurait été encerclé par des éléments de la police et des services de renseignements congolais.
Des allégations pourtant démenties par le porte-parole du gouvernement, le truculent Lambert Mendé Omalanga, qui semble dire que le président du tout-puissant Mazembé joue à se faire peur ou se forge un statut de martyr à peu de frais. Vrai ou faux ? En tout cas, cette nouvelle poussée de fièvre intervient au lendemain de deux faits majeurs : l'accusation formulée mercredi dernier par le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, qui a annoncé l'ouverture d'une enquête sur le présumé recrutement par Katumbi de mercenaires étrangers dont une douzaine d'anciens militaires américains, et l'annonce dans la foulée, sur son compte Tweeter, par le mis en cause de sa candidature à la présidentielle dont la date n'est pas encore connue.
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