La relève des sages-femmes préoccupe sérieusement les professionnels du métier. Les instituts privés se propagent à une vitesse croissante, mettant en péril la qualité de la formation octroyée aux milliers de jeunes intéressés par cette profession. « Le résultat médiocre du concours pour le recrutement de 500 paramédicaux fonctionnaires, effectué par le ministère de la Santé publique, en décembre, devrait servir de leçon aux dirigeants de ces instituts privés », précise Voahangy Ramahavonjy, présidente de l'Association des sages-femmes à Madagascar, hier, lors de la célébration de la Journée internationale des sages-femmes, à Antsiranana.
La formation des sages-femmes, suivant les normes internationales, a été réitérée énième fois par les orateurs, pendant cette célébration, dans ce souci de qualité. « L'expérience montre que les sages-femmes qui sont formées conformément aux normes internationales peuvent fournir 87% des soins essentiels nécessaires à la vie des femmes et de leurs nouveau-nés », enchaîne Mamadou Dicko, représentant du Fonds des Nations-Unies pour la population (Unfpa).
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