Ghana: La ministre ivoirienne de la Solidarité mal accueillie par des réfugiés

Plus de cinq ans après la fin de la crise post-électorale, les autorités ivoiriennes veulent faire rentrer les exilés. Après une visite au Liberia, la ministre de la Solidarité s'est rendue ces derniers jours au Ghana pour tenter de les convaincre de rentrer au nom de la paix et de la réconciliation. Mais face à leur opposition et à la forte tension, elle n'a même pas pu approcher des camps qu'elle devait visiter. De plus de 300 000 en 2011, il reste aujourd'hui environ 50 000 réfugiés ivoiriens, dont 11 000 au Ghana, en majorité des partisans de l'ancien président Gbagbo. Alors que leur leader est à la CPI et qu'un nouveau procès de Simone Gbagbo doit s'ouvrir d'ici la fin mai, ils disent ne pas croire à la réconciliation.

Ils sont une cinquantaine à barrer la route de terre qui conduit au camp de réfugiés. Des chants en faveur de Laurent Gbagbo résonnent dans ce petit village ghanéen. Les femmes sont en première ligne face aux policiers, certaines à moitié nues, le visage grimé. La tension est forte. Face aux risques de débordements, la ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, a choisi de rebrousser chemin.

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