La décision des gouvernements sénégalais et gambiens de poursuivre, en juillet prochain, leurs débats autour de la réouverture des frontières séparant les deux pays suscite beaucoup de réactions du côté des chauffeurs et transporteurs. Pour les premiers, usagers de ces axes transfrontaliers, même si on arrivait a un compromis entre les deux pays, il sera difficile à la partie gambienne de pérenniser le respect des accords signés. Et, les sénégalais connaitront toujours les tracasseries auxquelles ils sont régulièrement confrontés dans ce pays.
Hier, à la gare routière «Nioro» de Kaolack, l'ambiance était bon enfant. Malgré la crise née dans le système de trafic et transport terrestre entre le Sénégal et la Gambie et qui perdure depuis un peu plus de trois (3) mois, l'ambiance était comme si de rien n'était. Les véhicules de transport qui étaient en stationnement devant les carrées communément appelés «tableaux» de départ pour les villes de Karang et Poste Keur Ayip accueillaient de plus en plus les voyageurs orientés par des rabatteurs (communément appelés coxeurs) dont c'est le rôle. Dans cette gare, connue comme l'un des plus importants points de départ des véhicules sénégalais en partance vers la Gambie, où transitent aussi de nombreux voyageurs d'horizons divers et qui veulent se rendre dans ce pays via Kaolack, il est aussi difficile pour un simple curieux de se rendre compte qu'il y a problème dans le système de transport terrestre entre le Sénégal et la Gambie, à cause de la fermeture des frontières.
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