Après plus de deux semaines d'internement à l'hôpital central de Yaoundé, l'icône de la chanson camerounaise est décédée dans la nuit de mardi 24 mai dernier.
Matin pénible ce mercredi 25 mai, dans la modeste demeure d'Anne Marie Nzié au quartier Cité-verte à Yaoundé. A son chevet depuis plus de deux semaines, les membres de la famille de la légende de la musique camerounaise, disparue à 22h56 - selon ses proches - dans la nuit du 24 mai, sont exténués. Lessivés d'abord par la tristesse due à la perte de leur mère, grand-mère, arrière grand-mère, belle-mère, sœur, tante, bref leur « maman ». Fatigués aussi par les montagnes russes d'émotions gravies depuis plus de deux semaines, entre espoir et déprime. Qu'attendaient-ils ? Un probable rétablissement. « La maman avait recommencé à parler, peu de temps après son admission dans un état critique au service de réanimation et soins intensifs de l'hôpital central. Quand je lui donnais son bain ou son repas, elle réagissait », rapporte sa belle-fille, Albertine Djeli.
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