Tunisie: "Mezzawqa" - La liberté n'est ni exorbitante ni exceptionnele

13 Juin 2016

Salah Dmass nous entraîne dans les pensées d'un prisonnier politique qui va de Borj Erroumi à Ennadhour avant de finir à El Houareb comme s'il était marqué au fer rouge, impropre à une vie "normale" alors même que ses idées ne sont rien de plus que le strict minimum auquel peut prétendre n'importe quel citoyen occidental. Rien d'exorbitant ni d'exceptionnel, juste la liberté de s'exprimer, juste avoir le droit d'être contre le pouvoir quand il le mérite, juste appeler à l'alternance...

Une licence de philo en poche et une vie de gardien de vivier à mollusques installé dans le lac "Mezzawqa" d'un village des régions de l'intérieur de la Tunisie. Une vie qui n'est égayée que par les livres qu'il emprunte à la bibliothèque du village, par sa radio-transistor et par du thé savouré à petites gorgées tout au long des journées qui défilent, monotones, quasi éthérées, comme dans un rêve.

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