La CEA a touché du doigt et de manière rationnelle les véritables problèmes de la Côte d'Ivoire

Le Président Alassane Ouattara et son Premier ministre Daniel Kablan Duncan
13 Juin 2016

Abidjan — CEA/BSR-AO) - Le Directeur de Cabinet de la Ministre Ivoirienne du Plan et du Développement, M. Yao Koffi a présidé en grande pompe, le 10 juin 2016 au vingtième (20) étage du Ministère du Plan , en présence du Directeur du Bureau Sous-Régional pour l'Afrique de l'Ouest, de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique, M. Dimitri Sanga, une rencontre de haut niveau consacrée à la dissémination du Profil pays de la Côte d'Ivoire, du Rapport économique sur l'Afrique 2016 portant sur la thématique « Vers une industrialisation verte en Afrique » et du Rapport sur la gouvernance en Afrique IV 2016 axé sur « Mesurer la corruption en Afrique : prendre en compte la dimension internationale ».

Cette rencontre a été rehaussée par des responsables au plus haut sommet du Ministère du plan et Développement, des Ministères de l'économie et des finances, de l'Industrie et des Mines, de l'Environnement, de la Justice, de l'Intégration régionale et des Ivoiriens de l'Extérieur, des Structures de gestion de la filière cacao, des Structures en charge de politique de promotion de la bonne gouvernance, de la Direction en charge de la promotion du Genre, de la Direction des statistiques sanitaires, de l'Institut National de la Statistique, des Universités, de l'Ecole Nationale Supérieure de la Statistique et de l'Economie appliquée (ENSEA), des médias, du Programme des Agences du Système des Nations, de la Banque Africaine de Développement, des Partenaires au développement, de l'Union Africaine, des Communautés économiques régionales, des experts, étudiants et ceux de la Société civile.

Dans son intervention, le Directeur de Cabinet, « a remercié et félicité la CEA pour ses nombreux appuis à l'endroit de son pays avant de se réjouir du choix capital porté sur la Côte d'Ivoire pour abriter ce lancement ». C'est ainsi qu'en abordant la publication du profil pays de la Côte d'Ivoire, M. Yao a dit que « la CEA a touché du doigt et de manière rationnelle les véritables problèmes de la Côte d'Ivoire et que son pays fournira tous les efforts pour résorber son épineux problème de la pauvreté ».S'agissant du Rapport Economique sur l'Afrique 2016 et la quatrième Edition du Rapport sur la Gouvernance en Afrique, le Directeur de Cabinet a affirmé « qu'ils constituent des outils précieux que la CEA met à la disposition des pays africains afin d'assurer leur transformation économique et améliorer leur gouvernance ».

Intervenant au nom du Secrétaire Exécutif de la CEA, M. Carlos Lopes, le Directeur du Bureau Sous-Régional pour l'Afrique de l'Ouest, de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique, M. Dimitri Sanga, a souligné que « la Côte d'Ivoire a toujours été aux Côtés de la CEA pour consolider la production et la diffusion des connaissances à même d'appuyer notre continent dans ses efforts de développement ».Avant de renchérir que « c'est à Abidjan, en mars 2013, que l'initiative d'élaboration du Profil de pays de la CEA a été adoptée lors de la Conférence des ministres africains en charge de l'économie, des finances et du plan ».Pour M. Sanga, trois faits majeurs émergent du profil de la Côte d'Ivoire(i) un cadre macroéconomique très favorable,(ii) une pauvreté en léger recul combinée à des défis sanitaires et de chômage chez les jeunes,(iii) une dynamique de diversification économique et de transformation agro-industrielle enclenchée.

Concernant le Rapport économique sur l'Afrique 2016, M. Sanga a noté que le Choix de la thématique de cette année intitulée «Vers une industrialisation verte en Afrique » confirme la priorité accordée à la transformation structurelle de l'Afrique à travers principalement l'industrialisation.

Abordant la quatrième édition du rapport sur la gouvernance en Afrique 2016, qui porte sur le thème « mesurer la corruption en Afrique : prendre en compte les dimensions internationales » il a laissé entendre qu'il « traite de l'implication et de la responsabilité du secteur privé, des acteurs non étatiques et des parties prenantes étrangères dans le phénomène de la corruption » avant d'indiquer que la « CEA évalue à plus de 50 milliards de dollars par an les sorties financières illicites en provenance de notre continent » ;

Les présentations de ces trois publications phares assurées par le personnel de la CEA, ont suscité beaucoup d'intérêts et de débats enrichissants chez la centaine de participants. De ces débats, il ressort entre autres que : (i) la Côte d'Ivoire doit fournir d'efforts pour résorber son problème de pauvreté, (ii) l'Afrique doit rechercher et trouver les voies et moyens devant lui permettre d'assurer sa transformation économique et dans la même logique (iii) elle doit tout mettre en œuvre pour améliorer sa gouvernance. Ils ont en outre formulé des recommandations et des orientations en vue d'améliorer les prochaines éditions de ces trois publications phares de la CEA.

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