C'est un coup d'épée dans l'eau, l'arrêt de la Cour constitutionnelle sur l'interprétation de l'article 73 de la constitution donnant au Chef de l'Etat actuel, Joseph Kabila, de rester au pouvoir jusqu'à l'installation du nouveau président élu.
Il exerce son dernier mandat et, le 19 décembre prochain, il doit quitter le pouvoir. C'est la position ferme de ceux qui s'accrochent à l'application stricte de la Constitution. Ils considèrent, par ailleurs, que même le dialogue convoqué par ce dernier, n'est d'aucune importance dès lors que l'objectif non avoué est de pérenniser son pouvoir. Voilà pourquoi, disent-ils, la démarche d'Edem Kodjo, facilitateur désigné pour la tenue du dialogue selon la résolution 2277 du Conseil de sécurité, doit être soutenue par un panel d'autres facilitateurs internationaux, pour être efficace.
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