Dans la seconde partie de l'article, il a été fait mention des nombreuses incursions des troupes françaises en Tunisie, souvent sanglantes, des accrochages et des pertes en vies humaines, des relations tumultueuses entre les gouvernements tunisien et français, du bombardement de Sakiet et de ses conséquences, de la bataille de Remada et de l'arrivée au pouvoir du Général de Gaulle le 1° juin 1958 qui accepta d'évacuer toutes les troupes françaises, à l'exception de Bizerte.
Notre armée nationale souffla sa cinquième bougie, en continuant à faire face aux nombreuses tensions et difficultés occasionnées par les provocations, les incursions et les accrochages, le long des frontières, avec les harkis, les commandos et les groupes des unités de l'armée française d'Algérie. Ceux-ci s'infiltraient, de temps à autre, dans le but de rechercher des renseignements sur les camps de l'ALN ou poser des mines sur les pistes frontalières. Dans tous les cas de figure, nos hommes se sont comportés avec courage, détermination et bravoure. C'est alors que nous avons été obligés de mener un autre combat, plus difficile, plus meurtrier et plus injuste, celui de la guerre de Bizerte.
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