Kinshasa — Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo ont renvoyé lundi pouvoir et opposition à Kinshasa à leur "responsabilité", et plaidé pour un "sursaut patriotique" afin de permettre la tenue de la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année.
Le "blocage du processus électoral" engendre une "situation inquiétante qui risque de plonger le pays dans le chaos" et qui "engage en premier lieu, la responsabilité des acteurs politiques", a déclaré l'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) lors d'une conférence de presse à Kinshasa. Le président congolais Joseph Kabila est arrivé au pouvoir en 2001. Son mandat s'achève en décembre et la Constitution lui interdit de se représenter mais l'opposition l'accuse de retarder volontairement les élections et de manoeuvrer pour s'accrocher à son poste plus longtemps.
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