Depuis le 24 juin dernier, Karim Wade, le fils de l'ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, bénéficie d'une grâce présidentielle qui lui a permis de recouvrer la liberté, après avoir purgé la moitié de sa peine d'emprisonnement de six ans prononcée par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) de Dakar.
Aussitôt libéré, l'ex-ministre « du Ciel et de la terre » a immédiatement pris l'avion pour le Qatar, bien loin de sa Teranga natale, pour on ne sait trop quelle raison. Peut-être avait-il besoin de se rendre dans un endroit où il se sentirait le plus en sécurité, au cas où. Mais pour autant, le fils de Gorgui n'en a pas encore fini avec la Justice. Bien au contraire. Les autorités sénégalaises ont été claires : malgré la grâce qui lui a été accordée, les sanctions financières ne sont pas levées et les procédures de recouvrement des créances sont maintenues. En clair, malgré la clémence pénale dont il a bénéficié, l'Etat sénégalais veut faire rendre gorge à Karim et rentrer dans les fonds dont il estime avoir été spolié par Wade fils.
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