En réaction à l'hommage dédié à feu Général Nshimirimana, où l'ancien patron du Service national de renseignement (SNR) burundais est presque mis au même piédestal que Nelson Mandela ou Martin Luther King, le blogueur Jean Marie Ntahimpera nous peint un tableau au vitriol d'un homme craint et haï, n'hésitant pasà le qualifier de « fossoyeur des droits de l'homme ».
Le statut de « héros » du Général Adolphe s'arrête quand le CNDD-FDD prend le pouvoir en 2005. Depuis cette époque, Adolphe Nshimirimana a fait de la Documentation un enfer, une machine à traquer, à torturer et à tuer les militants de l'opposition. De « défenseur de la Démocratie », il est devenu un fossoyeur-en-chef des droits de l'homme au Burundi. On se souvient des militants du FNL tués et jetés dans les rivières en province Muyinga en 2006. C'est là où le pouvoir du CNDD-FDD a commencé à montrer sa face sombre. On se rappelle encore des militants du FNL et du MSD traqués en 2010 et 2011, dans le tristement célèbre projet « Safisha », où des centaines de gens avaient été tués. Le Général Adolphe n'a-t-il pas été cité parmi ceux qui avaient planifié l'assassinat en 2009 du militant anti-corruption Ernest Manirumva ?
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