Au Cameroun, les prétendants à la succession du président Paul Biya se livrent une lutte sans merci, allant jusqu'à l'élimination physique des plus malchanceux. Pour ceux qui n'ont pas pu être assassinés, c'est la case prison qui leur a été réservée en attendant qu'ils passent à trépas. Et c'est dans « ce couloir de la mort » que s'est retrouvé arbitrairement Enoh Meyomesse, le 22 novembre 2011.
L'historien et homme politique raconte sa descente aux enfers dans J'accuse le « G Bulu » de tes malheurs, ô Cameroun. Dans cet opus, qui se présente comme un compte rendu en direct, force est de constater que l'exercice du crime et du satanisme sont devenus les domaines de prédilection de l'establishment camerounais. Ainsi, dans cette guerre impitoyable pour la conquête du pouvoir, plusieurs impétrants regroupés au sein du G 11 - un courant ethniquement et politiquement proche du président en place depuis 1982 - vont d'abord s'illustrer.
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