Dimanche 12 juin 2016 dernier, les États-Unis ont été frappés par l’ « attentat » le plus meurtrier sur leur sol depuis le 11 septembre 2001, lorsqu’un jeune homme indiquant avoir prêté allégeance à l’État Islamique a tiré sur la foule du club fréquenté par la communauté LGBT, « Le Pulse » à Orlando, en Floride, faisant 49 morts et 53 blessés. Le lendemain en France, un couple de policiers a été assassiné près de Paris à l’arme blanche par un jeune indiquant lui aussi son allégeance au groupe terroriste. Tragiques, ces événements relancent la problématique des formes que revêt le terrorisme et le débat de l’efficacité des moyens mis en œuvre pour lutter contre l’extrémisme.
Dans la nuit du dimanche 12 juin au lundi 13 juin 2016, Omar Seddique Mateen, un jeune homme âgé de 29 ans, a ouvert le feu au « Pulse » alors que peu avant l’attaque, il avait indiqué aux services d’urgence par téléphone qu’il prêtait allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’organisation État Islamique. Cette dernière revendiquera la tuerie dès le lendemain, sans que rien n’indique pour autant que le jeune homme agissait en service commandé ou que l’attaque ait été commanditée depuis l’étranger.
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