*Avant de procéder au lancement effectif des travaux du Comité préparatoire du Dialogue, ce mardi 23 août 2016, le Facilitateur Edem Kodjo a pris la précaution de rencontrer les Ambassadeurs de l'Union Européenne qui, eux, lui ont réaffirmé leur soutien. Il jouissait déjà de la confiance de l'Union Africaine et de la Monusco qui s'est engagée à accompagner la CENI dans l'opération de l'enrôlement des électeurs dont la fin n'est pas envisageable avant fin 2017. A l'interne, Edem Kodjo peut se targuer de l'appui de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), de la Majorité Présidentielle et de certaines formations politiques se réclamant de l'Opposition. Le moins que l'on puisse dire est qu'à ce stade, entre Kodjo et Tshisekedi, le divorce est consommé.
Tout se passe comme si la Communauté internationale cautionne parfaitement la démarche du Facilitateur désigné par l'Union Africaine. Problème, Edem Kodjo doit faire face à une forte contestation du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement, conduit par l'opposant Etienne Tshisekedi, qui a fait le choix de le contester dans la rue. Pendant que le Facilitateur sera à l'Hôtel Béatrice, sous le coup de neuf heures, en train d'installer les acteurs mandatés par les organisations politiques et la société civile, parties prenantes au Dialogue, les Congolais qui adhèrent au mot d'ordre de l'Opposition resteront à la maison.
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