Les marchands de rue continuent de donner du tournis à la mairie d'Antananarivo. L'affaire a pris une tournure politique depuis deux jours avec la demande de démission du maire.
Une revendication déplacée est trop simpliste. Lalao Ravalomanana ne doit aucune fière chandelle à ces marchands qui considèrent comme droit acquis à l'éternité les largesses héritées de l'anarchie de la Transition. Son mari l'avait bien dit ,c'est grâce à lui que son épouse a été élue. Que ce soit bien clair. Et si Antananarivo a jeté son dévolu sur l'épouse de celui qui lui a permis de retrouver son lustre et son cati, c'est pour remettre de l'ordre dans la ville et mettre fin à six ans de gabegie. Une mission difficile et compliquée étant donné que la Transition a effacé tous les repères, enlevé toutes les bornes,détruit toutes les valeurs,anéanti le civisme déjà ténu qui restait.
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