Nairobi — Le programme de rapatriement mis en place par le Kenya pour les réfugiés somaliens, dans un contexte de peur et la désinformation, n'est pas conforme aux critères internationaux concernant les retours volontaires de réfugiés, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. De nombreux réfugiés vivant dans l'immense camp de Dadaab au Kenya, qui abrite au moins 263 000 Somaliens, affirment avoir accepté de rentrer en Somalie parce qu'ils craignent que le Kenya ne les expulse s'ils décident de rester.
En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé un plan visant à accélérer le rapatriement des réfugiés somaliens et à fermer le camp de Dadaab, situé dans le nord-est du Kenya, d'ici à novembre. Les autorités kenyanes, avec l'appui de responsables du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ont alors accéléré l'exécution d'un programme de rapatriement « volontaire » datant de 2013.
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