C'est quand j'ai vu la pochette du Cd de l'hymne de la Can féminine, morceau d'entourloupes, d'esbroufes, enrobé du gombo de l'Opéra Garnier de Paris, sous la houlette de Roméo Dika, rythmeur des réseaux de la République, où la gracieuse Charlotte Dipanda, le virtuose Guy Nsangue sont plus des instruments que des ténors ; quand j'ai lu un communiqué de remerciement au président pour la construction de la Maison de la Culture Sawa dont il ignore où se trouve l'emplacement à Douala ; quand j'ai reecouté le numéro de mendjang de Charles Ndongo à Kribi ;
quand j'entends les mercis de Tombi a Roko, à l'époux de Chantal Biya, aussi abondants que dans la chanson de Samy Diko, lors de la cérémonie de tirage au sort de la prochaine Can féminine de 23 millards ramenés à 4, je me rends soudain compte que, comme moi, beaucoup de Camerounais ne le font pas assez.
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