Fraudes et répressions massives, populations meurtries, mais un vent de révolte qui gronde en continu : c'est l'aboutissement d'une élection censée être démocratique au Gabon, où la mobilisation souterraine parvient à s'amplifier malgré l'asphyxie des réseaux sociaux et le harcèlement policier.
A l'heure où le pays tout entier retient son souffle en attendant, vendredi 23 septembre, le résultat du recours déposé par Jean Ping auprès de la Cour constitutionnelle - vous savez, la fameuse « tour de Pise » qui penche toujours du même côté, celui du pouvoir -, il est urgent de rappeler à la France que sa place est clairement au côté des Gabonais en lutte pour un idéal démocratique, de manière affirmée et sereine. Plus qu'un devoir, c'est une dette.
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