Kaay Findiw est ce qu'on pourrait appeler un vestige de la civilisation léboue dans la presqu'île du Cap-Vert. Comme un nid d'aigle au milieu des immeubles du Plateau, vitrine de la modernité de la capitale, le village garde son aspect traditionnel. L'un des 12 « Peñc » de Ndakaru, plus d'un siècle après, conserve son côté original.
A partir de l'avenue Faidherbe, limite sud du quartier, on bifurque sur la rue du Liban. Une bonne centaine de mètres avant d'atteindre l'entrée. Le quartier traditionnel, aujourd'hui centenaire, s'ouvre par une ruelle d'à peine un mètre de largeur. Les habitations sont petites. Les murs en dur remplacent les baraquements de jadis. Leurs couleurs (blanc, beige) rajoutent du charme au pittoresque village lébou. Au fil des ruelles dallées, des scènes de les tous les jours. Par ici, une dame lave le linge, par-là, une autre s'affaire à la cuisine. On risque de se perdre dans ce labyrinthe. Certaines ruelles se terminent en cul-de-sac.
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