«Le Président de la République saisit cette occasion pour rappeler à la classe politique et à toutes les forces vives de la Nation, que le recours à l'insurrection ou aux actes d'intolérance ne peut constituer l'alternative au dialogue présentement en cours pour régler les difficultés nées de l'organisation de nouveaux scrutins prévus par la Constitution et les lois pertinentes de la République, en temps voulu.
Il exhorte, à cet effet, ceux qui sont encore en marge dudit processus, de le rejoindre sans attendre, en vue de renforcer le consensus électoral et politique en construction et d'épargner à notre peuple des souffrances injustifiées sur l'autel des ambitions politiques. » Cet appel pathétique a été lancé par le Président Joseph Kabila au lendemain des violences meurtrières qui ont émaillé la ville de Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Depuis New York, Thomas Perrielo, Envoyé spécial du Président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, vient, dans la même optique, de lâcher ce qui suit : « Le gouvernement des Etats-Unis soutient le dialogue facilité par Edem Kodjo et l'Union Africaine. Nous avons encouragé tout le monde à participer au dialogue. Nous n'avons pas réussi à convaincre certains leaders de l'Opposition les plus importants à participer, mais nous apprécions le risque politique pris par ceux qui ont choisi de prendre part à un dialogue qu'un grand nombre de Congolais estime être controversé. Nous apprécions le rôle que l'Eglise Catholique a joué en intervenant pour trouver une voie à suivre consensuelle.
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