Pour l'heure personne ne sait dire avec exactitude si à quoi ressemblerait la République démocratique du Congo à l'échéance du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila - le 19 décembre 2016 à minuit - dès lors que la tenue de la présidentielle prévue le 28 novembre de cette année est d'ores et déjà hypothétique.
Si beaucoup d'analystes considèrent le dialogue politique en cours en République démocratique du Congo comme le fait d'un coup de baquette magique qui donnerait des réponses à toutes les questions politiques du pays sans s'en référer à la Constitution, il y en a un, parmi eux, qui pense que le dialogue politique « n'est pas une panacée, mais un pas important vers la décrispation de la crise politique en République démocratique du Congo, et qui pourrait, par la suite, conduire le pays vers des horizons politiques meilleurs ». Pourvu que l'ensemble de la classe politique congolaise s'y mette, a-t-il ajouté.
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