La lutte contre le troisième mandat a réuni la société civile et l'opposition burundaise. Un mariage qui n'a pas duré car la première a décidé de rompre l'alliance quelques mois après. Une très bonne décision d'après le blogueur Moise Bukuru.
C'est un secret de polichinelle. Durant les dix dernières années, l'opposition a brillé par son incompétence à assumer son rôle, se perdant dans le jeu de la dénonciation sans jamais proposer d'alternative, trahissant ses militants par des guerres intestines, échouant sur tous les plans à faire bloc devant un parti - le Cndd-Fdd - qui cherchait la moindre brèche pour en finir avec toute voix discordante. Parallèlement, on a assisté à une montée en puissance d'une société civile efficace, soudée, qui jouait pleinement le rôle de contre-pouvoir jusqu'à en payer du sang d'un de ses leaders avec le lâche assassinat d'Ernest Manirumva en 2009. Important de souligner que le vice-président de l'Olucome enquêtait sur une affaire trouble de vente d'armes impliquant certaines hautes autorités du pays.
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