Hier après-midi, il était 14 heures, les marchands des rues de la capitale étaient venus nombreux à la morgue de l'hôpital de Befelatanana pour réclamer le corps d'une femme, vendeuse à la sauvette, qui a perdu la vie vers la fin de la semaine dernière.
Selon les informations recueillies sur place, cette personne était "une mpivarotra amoron-dalana" comme beaucoup d'autres, mais non pas une mendiante". Et les informations de préciser que la défunte proposait aux passants des brosses à dents et des cirages, à Analakely et à Behoririka. " Elle n'était pas morte de mort naturelle", entend-on au milieu de la foule. Vers la fin de la semaine, selon toujours les informations, elle a été blessée lors d'une descente des éléments des responsables de la commune. "Ses marchandises ont été confisquées ainsi que ses papiers d'identité", précisent les mêmes sources. Admise au centre hospitalier pour suivre des soins, elle n'a pas survécu.
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