En ce jour d'élection présidentielle, beaucoup auront les yeux rivés sur les Etats-Unis. A Marrakech aussi. Les négociateurs présents pour la COP 22 vont retenir leur souffle, car du résultat de scrutin pourrait dépendre le succès de cette COP, dans la mesure où le candidat républicain Donald Trump a promis, en cas de victoire, de quitter l'accord de Paris signé il y a an et ratifié en septembre dernier par Barack Obama.
Si Donald Trump était élu, la cause climatique perdrait l'un de ses principaux alliés. Un allié récent, certes, on se souvient que l'ancien président Georges Bush n'avait pas ratifié le protocole de Kyoto, mais un allié de poids. Les Etats-Unis, c'est plus de 12% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
...