La Journée mondiale pour mettre fin à l'impunité dans les crimes commis contre les journalistes, le 2 novembre dernier, n'a pas suscité de grands remous. Et pourtant, on y apprenait, entre autres, la précarité de ce métier et les dangers qu'encourent les journalistes. Ainsi le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a recensé plus de 180 cas de licenciement de journalistes, plus de 480 annonces de non-paiement à temps de salaires des journalistes pour une période d'une année seulement (de septembre 2015 à septembre 2016).
Dernier cas en date : des journalistes et techniciens de la chaîne TV Hannibal ont entamé, depuis samedi dernier, une grève de la faim au siège de l'établissement, en réaction à «la dégradation de leurs conditions professionnelles et l'insatisfaction de leurs revendications ». En fait, ils observent un sit-in ouvert depuis le 10 novembre et demandent, pour l'essentiel, le versement de leurs salaires et leur droit à la couverture sociale.
...