Salah Ben Romdhane nous fait revivre encore une fois un sujet cher aux romanciers tunisiens, l'émancipation profonde de la femme, en nous menant sur les traces de Maryam qui, avec le temps, ne se révèle pas Une, ne se montre pas indivisible. Ce n'est pas une forme de schizophrénie, elle devient peu à peu meilleure au fur et à mesure qu'elle éprouve ses multiples facettes avant de se réconcilier avec elles.
Une oasis, des palmiers dattiers portant la célébrissime Deglet Nour, la quiétude de la vie rurale dans le sud, la famille alentour... C'est le moment improbable que «choisit» Maryam pour faire un rêve terrible, un cauchemar en vérité. Dans les images oniriques qui l'assaillent, non seulement elle voit l'oasis prendre feu, mais elle sent aussi l'odeur du brûlé et ces images sont si «réelles» qu'elle s'éveille avec l'impression d'avoir vécu un drame réel.
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