Il est temps de faire converger les programmes de développement internationaux en Afrique centrale

7 Décembre 2016

Libreville — Sous l'égide de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC), de nombreuses organisations régionales de développement en Afrique centrale ont manifesté leur volonté de s'approprier et rationaliser la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'Afrique et les Objectifs de Développement Durable (ODD) afin de mieux répondre aux besoins de la sous-région.

Les Communautés Economiques Régionales (CER) concernées ont exprimé leur désir de mieux approprier ces deux programmes au cours de la septième session du Mécanisme Sous-Régional de Coordination de l'appui du Système des Nations Unies à la mise en œuvre des programmes de l'Union Africaine et du NEPAD (MSRC) en Afrique Centrale qui s'est achevé ce jour à Libreville, la capitale du Gabon.

Sur convocation de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) conjointement avec le Secrétariat de la CEEAC, les responsables des organisations sous-régionales, la Commission de l'Union Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et les partenaires du système des Nations Unies (notamment le PNUD, l'UNESCO, l'UNICEF, et le Centre des Nations Unies pour la Démocratie et les Droits de l'Homme en Afrique centrale - UNOCA) se sont accordés sur le besoin urgent d'avoir tout d'abord une meilleure compréhension et appropriation des deux programmes, ce qui devrait déboucher sur une intense campagne de sensibilisation des parties prenantes pour amener les Etats membres de la Sous-région à s'approprier ces deux programmes et les intégrer dans leur plans de développement.

Signe précurseur du nouveau Programme Commun Indicatif pour l'Afrique Centrale

L'adoption de ces programmes constituerait le point d'ancrage du troisième Programme Commun Indicatif (PCI III) du Système des Nations Unies, des partenaires de Développement et des Communautés Economiques de la Sous-région, mettant ainsi un terme au second PIC en décembre 2016. Des appels insistants ont été lancés afin d'arrimer les nouveaux programmes aux phases périodiques du plan de mise en œuvre de l'Agenda 2063 dont les sept principales aspirations correspondent à plusieurs éléments des 17 ODD. De manière générale, il a été relevé que les priorités du nouveau programme devraient converger avec les programmes de développement susceptibles de favoriser le développement durable.

L'amélioration des échanges entre les pays de la Sous-région était d'un intérêt particulier pour le Secrétaire Général de la CEEAC, S.E. M. Ahmad Allam-Mi, qui a présidé à l'ouverture de la rencontre.

« L'opérationnalisation de la Zone de libre-échange de la CEEAC devrait donc être la priorité des priorités pour les activités à inscrire dans le prochain PCI, sinon l'ambitieux projet d'édification d'un Marché Commun en Afrique Centrale restera, pour longtemps encore, un vœu pieux» a-t-il déclaré.

Quant à eux, le Directeur du Bureau Sous-Régional de la CEA - M. Antonio Pedro et le Représentant de la Commission de la CEMAC - M. Eddie Justin MBANZA ont réitéré la nécessité pour les organisations du système des Nations Unies, les autres partenaires et des organisations sous-régionales d'entreprendre des efforts concertés afin d'avancer de concert avec les programmes actuels de développement adaptés aux besoins de l'Afrique.

La rencontre s'est achevée par l'adoption d'une feuille de route s'étalant sur 18 mois en vue d'inviter les parties prenantes de mettre en marche ce troisième Programme Commun Indicatif (PCI III) pour le développement de l'Afrique Centrale.

Au cours de la rencontre, les débats ont été animés par le Secrétaire Général Adjoint de la CEEAC (en charge de l'Intégration physique, économique et monétaire auprès du Secrétariat Général), Mme MFOULA Marie Thérèse Chantal.

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